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Ce forum n'a pas pour but de condamner, de juger ou encore moins à critiquer qui que ce soit, aucune croyance, religion ou personne. Ce forum par une étude et une recherche a pour but de partager des grandes vérités cachées et de donner l’opportunité de voir et de juger par soi-même.
Ce Forum représente ma propre croyance en ce que j'ai appris et vu lors de l'étude des Religions Je suis très reconnaissant pour l’enseignement colossale qui en résulte et que ce forum fournit maintenant et dans laquelle je crois vraiment, je partage la recherche d’une vérité cachée et oubliée de la Bible, dans l'Ancien Testament et le Nouveau Testament, et quelle est la vraie relation et connexion entre judaïsme, christianisme et islam ?
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Sur les pas d’Isabelle Eberhardt en terre d'Islam !

3 participants

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Wahrani

Wahrani
Admin

Sur les pas d’Isabelle Eberhardt en terre d'Islam ! Isabel10

Isabelle Eberhardt, est née en 1877 à Genève. Sa mère Nathalie Eberhardt, d'origine allemande, épouse d’un russe Alexandre Trophimovsky, Isabelle Eberhardt, grandit dans une famille peu conformiste, libertaire, avec trois demi-frères, dans un milieu multiculturel et intellectuel qui développe chez elle une intarissable soif de découverte, une passion la liberté.
Isabelle Eberhardt découvrit l’Algérie en 1897 lorsqu’à vingt ans, elle s’établit à Annaba avec sa mère. Elle est fascinée par l'Islam et va recevoir la révélation comme un nouveau souffle en elle pour nous dire :
«Je sentis une exaltation sans nom emporter mon âme vers les régions ignorées de l'extase».
 
Elle trouve son souffle dans les médersas et les mosquées. Elle revendique seulement la liberté de se convertir à l’islam, d’aimer un peuple et ce pays qui est l’Algérie et surtout d’y vivre pleinement sa liberté et son nomadisme fièrement : 
 
«Nomade j’étais, quand toute petite je rêvais en regardant les routes, nomade je resterais toute ma vie, amoureuse des horizons changeants, des lointains encore inexplorés
 
Isabelle Eberhardt se convertie à l’Islam, s'est déguisé en homme, drapée dans les plis de son burnous, pour devenir Mahmoud Saadi.
Cet islam qui la fascine, va la conduire vers une forme de dévouement et de contemplation. 
 
«Etre sain de corps, pur de toute souillure, après de grands bains d'eau fraîche, être simple et croire, n'avoir jamais douté, n'avoir jamais à lutter contre soi-même, attendre sans crainte et sans impatience l'heure inévitable de l'éternité » ! 
 
Elle va à la découverte des gens du Sud qui seront les héros de ses écrits. Au contact de la population, elle observe les gens, pose sur eux un regard avec acuité, sans exotisme et admiratif. La culture et la religion musulmane trouveront des réponses à ses inquiétudes sociales. C’est la  raison  pour  laquelle  le  premier  recueil  de nouvelles d’Isabelle Eberhardt publié à titre posthume a reçu le juste titre de A l’ombre chaude de l’islam
 
On saisit aisément, que l’islam est un thème majeur de l’œuvre d’Isabelle Eberhardt, une  passionnée de cette religion qu’elle revendique comme sa religion d’origine. Elle prend parti pour les algériens soumis aux volontés du colonisé, elle entreprend de les défendre contre les préjugés colonialistes.
 
Elle sillonne l’Algérie du Nord au Sud, d’Est en Ouest mais c’est à El Oued –dans le Sud- qu’Isabelle revient, rencontre Slimane Ehnni, l’homme de sa vie, un jeune soldat indigène de l'armée française en Afrique du Nord, s’y installe, se marie avec la Fatiha, selon le rite musulman.
 
L'union d'Isabelle et du spahi indigène fait scandale. L'armée française lui refuse le mariage civil, l’enjoignant de quitter l’Algérie, estimant que son mode de vie est un facteur de troubles, ses fréquentations de zaouïas suscitaient la méfiance des colonisateurs français !
 
Calomniée, espionnée, raillée par les colons Isabelle s’isole et passe  des jours, des nuits, guettant le retour de Slimane retenu à la caserne avec des permissions rares, dans un semblant de toit de gourbi à Ain-Sefra, avec une volonté farouche!
Pour son musulman la nomade s’assagit, renonce aux  grandes chevauchées de Mahmoud Saadi pour redevenir Isabelle, la musulmane, vivant comme les femmes du Sud. 
 
«… Peu importeraient la misère, réelle maintenant, et la vie cloîtrée parmi les femmes arabes… Bénie serait même la dépendance absolue où je me trouve désormais vis-à-vis de Slimane (qu'elle appelle Rouhi', mon âme…) Mais ce qui me torture et me rend la vie à peine supportable, c'est la séparation d'avec lui et l'amère tristesse de ne pouvoir le voir que rarement, quelques instants furtifs. ». 
 
Slimane en permission, après une longue absence, le dernier jour passé ensemble. Aïn Sefra fut en octobre 1904 le théâtre d'une grave inondation, la ville emportée. Isabelle, affaiblie par la maladie est retrouvée morte dans les ruines de sa maison..
 
Isabelle n’avait que 27ans et avait vécu trois années un amour démesuré !
 
Sur la mort, elle a écrit : " Tout le grand charme poignant de la vie vient peut-être de la certitude absolue de la mort. Si les choses devaient durer, elles nous sembleraient indignes d'attachement. "
De sa courte vie, elle en fit un long voyage 
« .. la fièvre d'errer me reprendra, que je m'en irai; oui, je sais que je suis encore bien loin de la sagesse des fakirs et des anachorètes musulmans… Au fond, cela serait la fin souhaitable quand la lassitude et le désenchantement viendront après des années- Finir dans la paix et le silence de quelque zaouïa du Sud, finir en récitant   
Isabelle Eberhardt reste un personnage fascinant. Une femme d’exception transformée par une religion Musulmane : 
 
«Ainsi, nomade et sans autre patrie que l’Islam…C'est bien la paix, le bonheur musulman- et qui sait ?
 
Ironie de la fin paradoxale de cette musulmane nomade comme sa vie : mourir noyée au Sahara!  
 
Toutefois elle fut fidèle à la devise adoptée à son adolescence : «J’irai solitaire jusqu’à ma mort», Avec une audace incroyable elle a été en quête d’elle-même dans un pays et une région du grand Sud, où elle semble avoir pu aller jusqu’au bout de sa foi pour trouver l’Islam.



Dernière édition par Wahrani le Dim 17 Mai - 14:18, édité 1 fois

https://dialogue-religion.forumactif.com

Stitten

Stitten

Mais croire en quoi que ce soit n'en fait pas une vérité pour autant. 
Voilà qui est original, dans cette histoire, et je n’adhère nullement à cette version.

Isabelle Eberhardt est la fille d’un général Russe pour certains, d’autres par contre ont émis l’hypothèse d’une filiation d’Isabelle à l’écrivain Arthur Rimbaud, or on sait que Rimbaud s’était converti à l’Islam, conversion de pure forme, sans doute à fins obscures selon ses proches.

On nous a toujours dit  que dès son plus jeune âge, elle reçoit une éducation hors norme! Jamais elle n’a été à l’école et son précepteur, Alexandre Trofimovsky, un ex anarchiste, lui a enseigné  les langues (le latin, le grec, l’allemand, l’anglais tout en parlant déjà couramment le français et le russe). Ce précepteur devrait être une véritable Institut des langues !!!!

On nous a encore dit qu’elle avait fait des études en médecine, avant celles du journalisme !!!
Stupéfiant, tous ces études avant l’age de 20 ans, et à l’age de 21 ans elle fut romancière et première femme reporter de guerre au monde.
Cette version édulcorée sent la fraude !!!!
Extraordinaire n’est ce pas ?

A dix huit ans, on la retrouve déguisée en matelot déambulant dans les rues de Genève où elle a grandi, et surtout elle n’a aucune formation journalistique.

L’aventurière jeune femme, habillée en homme bédouin n’entre guère en relation que dans les milieux musulmans pour une recherche de transgression, d’une sortie de son milieu social pour trouver une échappatoire par sa tenue et son comportement de cavalier arabe.

Donc toutes les suppositions laissent croire qu’elle était chargée d’une mission d’espionnage auprès de la profonde population algérienne.
Elle est venue en Algérie dans un but bien déterminé: c’est l’espionnage de la population du grand Sud Algérien.

Par sa rencontre avec le Général Lyautey, qui avait admiré sa connaissance de l’Islam, et était fortement tenter d’utiliser cette admirable jeune femme au bénéfice de sa politique de pénétration dans le profond  Sud de l’Algérie.

«Personne, écrira-t-il, ne comprend l’Islam comme elle, elle est la seule Européenne qui connaisse de l’intérieur la question religieuse, clef de voûte de toute l’Islam »

Qui pouvait financer tous ces déplacements si ce n’est le gouvernement pour lequel elle travaille. Elle se déplace continuellement à cheval et a visité les douars les plus reculés du pays. ?
A Ténès, elle s’est rendue dans des zones inaccessibles à l’autorité coloniale, elle est allée dans les montagnes de Beni Haoua, des douars que l’autorité coloniale n’a encore pas  visités, pour recueillir le maximum de renseignements,

Elle a visité toutes les zaouïas du pays. Jeune et très belle fille, elle n’a pas manqué de dévoiler ses aventures avec les cheikhs de Zaouïa. pourvu qu’elle ait l’ivresse, car Isabelle est une jouisseuse qui fume du kif et enchaîne les conquêtes masculines

Certains musulmans adeptes et cheikhs de Zaouïa ont refuse de voir cette française aux allures de Bédouin, consommant le Kif et l’Alcool, courant la steppe, fasse partie d’un ordre religieux respectable dans un excès extravagant qui met en défi toutes les règles sociales de l’époque.

Son mariage avec cet algérien et sa conversion à l’Islam qu’elle n’a jamais pratiqué n’est que des couvertures de sa mission qui est l’espionnage.  

Elle était constamment en déplacement du Nord au sud du pays. Les coins les plus reculés du pays ont reçu la visite de ce Mahmoud Saadi sur un cheval. Elle fini par emportée par les eaux en crue de Ain Sefra au sud du pays.

Au lendemain de sa mort dans la crue de l’Oued, les services de l’armée française avaient fouillé les décombres de la maison pour retrouver ses cahiers sans aucun document officiel attestant le contenu des ses recherches.

Notre pays  a une longue et triste histoire avec des espions et des religieux missionnaires de tous bord, depuis Jean Le Vacher, le père De Foucault, le sinistre Cardinal Charles Lavigerie, et d’autres acolytes de cette espèce d’aventurier.

Al-Khansa

Al-Khansa

IL faut surtout noter quant on parle de la Vie d’Isabelle Eberhardt que le flou reste total sur sa véritable affiliation, et elle a donc grandi en marge de la société, sans école ni religion, auprès d’un beau père et précepteur qui n’était pas facile à vivre, un être ascétique et austère, un anarchiste adepte de l’inconfort, de l’autarcie.
 
Cependant il faudrait noter également que l’instabilité du tempérament d’Isabelle Eberhardt l’a porté à avoir un goût du subterfuge et des identités d’emprunt tout au long de son adolescence (Mériem Bent Abdellah, Mania, Nadia, Nicolas Podolinsky).
 
Il est dit que son comportement n’était d’ailleurs pas nouveau chez elle puisque, jeune fille à Genève, elle avait acquis l’habitude de porter des vêtements de garçon pour sortir librement de la maison.
 
Son séjour à Batna ou elle était attendue depuis longtemps dans la famille d’un officier du Bureau Arabe avec qui elle entrenait également une correspondance. A partir de là elle avait longtemps erré vêtu d’un burnous et d’une haute chéchia garnie d’un turban blanc.
 
En effet, quelques mois plus tôt, les autorités coloniales avaient reçu une lettre anonyme l’accusant tout à la fois d’espionnage, d’empoisonnement, de vol et d’opportunisme de sa foi en la religion musulmane dans le but de conspirer contre la France en liant des amitiés avec les Musulmans. À son insu, ses déplacements, ses amitiés étaient surveillées. Les premières conclusions de Cauvet avaient été claires : la lettre était une vengeance personnelle et les autorités considéraient Eberhardt «comme une névrosée et une détraquée venue satisfaire ses penchants vicieux et son goût pour les indigènes ».
 
«Rien jusqu’à présent dans ses agissements ne m’a paru répréhensible et de nature à instruire des mesures de rigueur à son égard » avait écrit le commandant du cercle de Touggourt suite au rapport de Cauvet. 

La réputation d’indicatrice au profit du général Lyautey qui menait une prétendue politique de colonisation pacifique du Sud Oranais lui a prévalu. Mais elle n’avait pas été pour autant lavée de tous soupçons. 
 
Plus tard dans l’année, on la retrouve à El Oued, là elle a pris le nom de Mahmoud Saadi, elle vivait chichement avec Slimane Ehnni, l’homme de sa vie, sans ennui dans la douloureuse ivresse d’aimer.
 
Elle s’est immergée dans l’Algérie profonde, parlant sa langue, partageant la rude existence des pauvres, dormant à la belle étoile ou sur une natte devant un café maure, prenant part à la vie publique, logeant dans une Zaouia et vivant dans un ksar tout en gardant le déguisement en costume masculin, le nom d'homme   Mahmoud Saadi, la boisson, le kif, les courses à cheval, la vie libre   la légèreté sexuelle qu'elle s'octroyait), bref pour vivre pleinement  l'exotisme.  
 
Ainsi à nous faire croire que les hommes de la Zaouïa et les bédouins qui avaient côtoyés cette jeune femme, n’avaient rien vu et largement stupides et ignorants devant le déguisement d’une femme en homme sans qu’aucun d’eux ne découvre cet état de fait.
C’est assez réducteur !!!!!!!!
 
Il faut savoir que les zaouïas et le soufisme algérien ont rayonné durant la période coloniale et ont largement contribué à la propagation des valeurs de modération et de tolérance de l’Islam ayant joué un grand rôle dans la défense de la patrie et la préservation de son référent religieux face à la présence l’église chrétienne qui se donnait un droit à évangélisation la population algérienne.
Alors il est bien connu que toute adhésion à ces Zaouïa réponse bien entendu sur des critères bien définis et toute conversion à l’Islam d’un étranger doit être dument attestée.
  
Selon Randau, Isabelle Eberhardt, bien que professant l'Islam,
«n'avait pas une très grande ferveur: je ne la vis jamais pratiquer »
 
Robert Randau de rapporter un propos du colonel Le Loustal qui avait fait la connaissance d’Isabelle Eberhardt à Aïn Sefra peu de temps avant sa mort :
 
« Elle ne se plaignait pas, mais on devinait une amère déception. C’était une femme qui n’attendait plus rien de la vie. Elle n’avait pas trente ans et toute séduction en elle avait disparu. L’alcool la ravageait, sa voix était devenu rauque, elle n’avait plus de dent et elle se rasait la tête comme un musulman »
 
Selon Randau, la mort d'Eberhardt est plus proche d'un suicide que d'un simple accident : « Après une pipe de kif, une certaine ivresse nihiliste, mise ou non sur le compte du mektoub, a pu emporter ses dernières forces. »[
 
En conclusion, l’histoire d’Isabelle Eberhardt reste fascinante, ce qui est une évidence, c’est l’amour d’Isabelle pour notre pays et sa population, et rien que cela mérite du respect et de la considération pour cette femme. 

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