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L’Islam, religion historiquement admise structurellement comme adversaire du christianisme, est perçu par l’Eglise Catholique comme une menace assez grave non seulement parce qu’il dispose encore d’une force d’expansion extraordinaire, surtout aussi parce qu’il présence un dogme rationnel, une simplicité de culte, et une croyance qui n'éprouve aucune hostilité ou animosité envers les autres religions et civilisations bien au contraire, il est reconnu à ces croyances et civilisations le droit d'exister avec leurs spécificités et leurs valeurs propres. Il recommande aux musulmans de respecter ceux qui ne partagent pas les mêmes croyances qu'eux et de vivre avec eux en bons termes.
Cependant il faudrait noter que le christianisme n'est pas non plus tenu pour une religion autre que le judaïsme et ne peut être une «religion du Livre», comme le veut l’expression qui recouvre certainement les monothéismes. Si donc le christianisme est la religion de quelque chose, il ne peut être que la croyance en Jésus Christ.
Et ben entendu le Christ n’est pas un livre et la foi chrétienne n’a pas un catalogue de vérités?
Le judaïsme qui existe aujourd’hui est la branche du judaïsme antique qui a refusé de reconnaître en Jésus le Christ, ce Messie que les Juifs avaient plutôt imaginé chef de guerre triomphant plutôt qu’un prophète troubadour moralisateur, venu réaliser un judaïsme qui s'était perdu, donc la croyance chrétienne n’est pas plus homogène que la religion juive, sa source, dont la scission au judaïsme était depuis longtemps consommé alors on ne peut que lui accorder un panel de caricatures des principales traditions de la pensée païenne et antique, ce sont surtout les Conciles et les encycliques qui déterminent la doctrine officielle de l’Eglise catholique, surtout quant la croyance s’oppose à l’intelligence, à la raison, avec une prise de position fausse et purement tribale, elle se donne une identité. Elle s’approprie le concept d’universalité. Elle n’hésite pas à nier ce qui constitue l’essentiel d’une autre. Elle se permet le négationnisme de la révélation divine d’une autre religion. Rien n’est plus dangereux que la certitude forcenée.
De cette certitude créer à partir du doute, les chrétiens affirment que Jésus est le fils de Dieu et a été ressuscité, les juifs à leur tour affirment qu’ils sont le peuple élu de Dieu, que Dieu a sauvé leurs ancêtres, alors il nous reste à se demander en quoi ces allégations seraient-elles plus crédibles que ceux des musulmans qui affirment que le Qur’an est la parole de Dieu ?
L’Islam peut être considéré comme la plus grande tourmente abattue sur l’histoire de cette hérésie au judaïsme, qui à mon sens ne peut s’expliquer que dans le cadre d’une nouvelle Religion appelée à remplacer la croyance d’une dissidence devenue profondément inculte et stérile.
En 634, lorsque les musulmans entrèrent en Palestine, ce fut une conquête facile. Ils y trouvèrent leurs semblables, des Arabes chrétiens, des sémites qui avaient la même origine ethnique et appartenaient au même groupe linguistique.
La contrée avait déjà connu plusieurs vagues successives de migrations de populations arabes venant de la péninsule. Cependant, à cette date ce n’était pas les Arabes qui arrivaient, mais c’était l’Islam. Il s’agissait bien là d’une confrontation entre deux mondes, l’un ancien et l’autre naissant qui s’affirmait comme l’héritier d’une révélation divine et tenu à prévaloir sur les antécédentes.
C’est à partir de cette confrontation que va s’installer chez les chrétiens l’hostilité avec une vision apocalyptique pour constituer un discours de réfutation de l'Islam.
C’est le patriarche Sophrone qui va lancer le départ de ce discours :
"Corrigeons-nous, brillons de repentir, laissons-nous purifier par la conversion, refrénons nos actes qui sont haïssables à Dieu. Si nous nous contraignions, en amis et aimés de Dieu, nous ririons de la chute de nos adversaires sarrasins, nous verrions leur mort proche et leur destruction finale."
Mais l'occupation musulmane dure, la société s'arabise. Les conversions à la nouvelle religion se font en masse, par fascination du prestige du vainqueur.
Après avoir souhaité vainement la chute prochaine de l'islam il forge un discours d’espérance:
Les musulmans triomphent parce que leur prophète, après les avoir pratiqués lui-même, leur permet tous les vices, notamment sexuels, mais les chrétiens gagneront le ciel s'ils restent fidèles. Le martyre de quelques-uns d'entre eux en est le gage.
Ce discours radical avait servi à blanchir le chrétien, et noircir le musulman, et surtout à entretenir des amalgames, de telles paroles prononcées par un musulman, auraient pour lecture l’aspect de fanatisme et égarement sans fin, mais sortant d’une bouche d’un patriarche, cela ne serait qu’une simple démonstration de l’amour pour les ennemis.
Comme c’est facile d’être un grand humaniste !
Au 7ème siècle; la continuation de ce discours de réfutation est repris par Jean Damascène, théologien chrétien. Il se lança dans une controverse acharnée sur l'islam, en classant d’emblée l’islam comme hérésie, et non comme autre religion, il met le doigt sur l’ambiguïté de son identité ethniques (origine arabe), avec une vue polémique sans pour autant s'appuyer sur une connaissance précise de la théologie musulmane.
Cet aperçu, qui entrevoit l’Islam comme la source de perturbations pour l’Eglise, permet de comprendre les opinions théologiques qui ont été émises depuis le VIIe siècle par le patriarche Sophrone lors de la prise de Jérusalem au XXIe siècle par le pape François Bergoglio souverain d’une monarchie de droit divin chrétienne, cette longue période inaugure un véritable choc ou le rejet de l’autre prend une forme la plus radicale.
Aujourd’hui la réfutation de l’islam est perçu comme le sursaut d’un vieux christianisme agonisant, mais ne le ressuscitera pas ?
Aussi les saints catholiques, docteurs de l'Église, ont ils réfuté l'islam. ?
C'est bon d'être un saint ! : Comme très souvent depuis le Moyen Âge, ou le Catholicisme sombrait dans la division et où le Judaïsme retournait à l'idolâtrie, la religion musulmane fait moins l’objet d’un intérêt propre qu’elle n’est instrumentalisée par les chrétiens pour se parler à eux-mêmes et d’eux-mêmes.
Saints, savants, docteurs, missionnaires ou religieux mystiques, après avoir été renfermé dans des bornes strictement théologiques et religieuses, l’islam est devenu un objet de recherches, ainsi fut l’apparition des auteurs fameux, méconnus ou obscurs, qui auront, chacun à leur manière, largement contribué à alimenter cette connaissance. Ils s'efforcent pour la plupart de réfuter l'islam et d'appeler à la conversion des musulmans.
Certainement pas mais quant il s’agit de faire l’apologie du christianisme, on constate dans la longue succession historique un consensus : l’islam est une religion humaine, et son prophète un imposteur, le christianisme, seul, est une religion divine.
C’est Pierre de Cluny qui entame le premier essai pour combattre l’Islam, grâce à une traduction latine du Qur’an, faite à l’occasion d’un voyage en Espagne (1146), inquiet de la puissance due la Foi musulmane, Pierre de Cluny veut le combattre. Dans son traité Contra sectam sive haeresim Saracenorum (Contre la secte des Sarrasins). Il tente de mettre en garde les savants qui seraient tentés de se laisser séduire par la science et la philosophie des arabes, ils étaient nombreux, parmi eux Adélard de Bath, qui lui réserve en affront cette réponse :
« Les maîtres arabes m'ont appris une chose, c'est à me laisser guider par la raison, tandis que toi tu es ébloui par l'apparence de l'autorité et guidé par d'autres brides (qui ne sont pas celle de la raison). Car, en réalité, à quoi sert l'autorité si ce n'est de bride ? »
Cette bienveillance pour la "raison Arabe" était largement justifiée.
La première version du Qur’an en latin a été la base des futures traductions dans d’autres langues. En 1147, la première traduction directe de l’arabe vers le français, par André Du Ryer, reprendra ainsi l’idée que le Qur’an n’est pas la parole divine, mais « un livre écrit par Mohamed, et un mauvais plagiat de textes judéo-chrétiens ». Cinq siècles plus tard, une nouvelle traduction du Qur’an de l’Arabe vers le Latin, maintiendra cette condamnation d’un Qur’an accusé d’hérésie.
Les apologistes du catholicisme trop versés sur la déconstruction de l’Islam n’arrivent pas expliqué que l'interprétation académique du Nouveau Testament conduit souvent à douter de l'historicité du Christ ou du fait que l'Ecriture soit un texte révélé. Aussi à mon avis l’écriture du Nouveau Testament est l’œuvre de nombreux auteurs différents et à différentes époques avec des modifications extrêmes tellement que dans la version finale, je me demande ce qui reste encore de vrai dans cette histoire originale, dommage on ne le saura jamais !!!!
Les apologistes du catholicisme trop versés sur la déconstruction de l’Islam n’arrivent pas à expliquer la période obscure de 18 Années (12 à 30 ans) de l'existence de Jésus Christ! Toutefois, il est à se demander pourquoi le religieux chrétien avec l’apparence d’un érudit parfait, particulièrement chevronné dans les Saintes Ecritures, avec un grand savoir, lui qui en sait beaucoup sur l’Islam, le Qur’an et les Musulmans, ne sait finalement presque rien sur la période cachée de 18 années sur la Vie de Jésus Christ et pendant ce temps, il frappe de son bâton ceux qui prennent position contre pour la prétendue parole de Dieu et son fils Jésus.
C’est dire que il y a ceux qui ne pourront jamais comprendre la parabole de la Paille de Jésus.
Les apologistes du catholicisme trop versés sur la déconstruction de l’Islam n’arrivent pas à expliquer à leurs ouailles que la résurrection, un fait est en lui-même invraisemblable puisque il relève d’un miracle et la réalité historique de la résurrection du Christ est tout sauf avérée.
Les apologistes du catholicisme trop versés sur la déconstruction de l’Islam n’arrivent pas à expliquer que la montée en puissance de l'islam peut entraîner un déclin du catholicisme?
Les apologistes du catholicisme trop versés sur la déconstruction de l’Islam n’arrivent pas à expliquer pourquoi les Juifs ont rejeté la thèse chrétienne, qu’il ne peut être ni Dieu ni le Fils de Dieu, au sens où l'entend le dogme de la Trinité.?
Les apologistes du catholicisme trop versés sur la déconstruction de l’Islam n’arrivent pas expliqué le culte des Saints obscur et mystérieux (les héros de l'Eglise) et des répliques, s’inscrit dans la recherche de nouveaux modèles rhétoriques susceptibles de mieux servir l’apologie du catholicisme au moyen de l'encens, des cierges, de l'invocation, des ex-voto offerts aux héros des miracles.
Les apologistes du catholicisme trop versés sur la déconstruction de l’Islam,n’arrivent pas à expliquer pourquoi le christianisme reste l’unique croyance où la confession juive à part entière de son supposé fondateur Yeshua, un Juif plus juif que juif, (celui auquel l’Église se revendique)et contraire à ses adeptes. le Christianisme reste sans doute cette étrange secte, dont les adeptes vénèrent une représentation de cadavre d’un juif tout de même, cloué sur une croix, mutilé et ensanglanté, supplice exposant un caractère spectaculaire. Et ce n'est que la surface !!!!
L'histoire va certainement remettre les choses à leur juste place les vérités élémentaires qui sautent aux yeux, pour ouvrir la boucle du problème idéologique qui coince les chrétiens et plus particulièrement les chrétiens catholiques :
Depuis plus de 10 siècles, l’Eglise catholique affirme que la Civilisation musulmane est toute relative et présente une vue polémique sans pour autant s'appuyer sur une connaissance précise de la théologie musulmane.
Par pression idéologique, choix mutuel dans les églises et les médias, ou simplement par mode d’amalgame politique, il a été imposé cette fausse pensée dans l'esprit des chrétiens le prétexte du Péché d'orgueil: ils font comme le Christ, se sacrifient pour le Salut, pour témoigner de leur foi.
Les populismes et les discours identitaires se répandent, pour que la religion d'autrui ici l’Islam, n'aura plus aucune valeur ni validité, et ouvrent la voie à certains penseurs à œuvrer pour une déconstruction des préceptes de l’Islam, il nous reste à comprendre comment les seuls chrétiens se sont acharnés contre l’Islam dès ses premières pas et comment ils continuent aujourd’hui à terroriser les musulmans et à offenser le Prophète !
Non, la civilisation musulmane n’est pas toute relative, mais elle systématise et parfaire des données chrétiennes en matière de dogme, de morale, d’ascétique et de mystique !
Non, l’Islam et le christianisme ne se ressemblent pas, ni ne proviennent du même livre.
La négation du réel est une lâcheté. Admettre les différences, c'est aussi reconnaître la richesse et la variété du genre humain. Or l’Islam instruit les humains en leur faisant comprendre que chaque individu est responsable de ses faits et de ses forfaits. Ce n’est jamais assez de dire la la croyance religion musulmane reste la seule à avoir crée les fondements de la législation humaine et ainsi permis la justice sociale.
Non l’Islam n’a pas à rétorquer la doctrine sectaire chrétienne, car elle se réfute d’elle-même, elle est née d'une dissidence au sein de la communauté juive, la désunion constitue une preuve irréfutable que leur doctrine ne peut venir de Dieu. Aujourd’hui il y en a environ 25 000 à 30 000, (donc 14.000 dénominations évangéliques) surtout on ne doit pas être surpris du chaos confessionnel parce qu'elles sont différentes et contradictoires en leurs croyances et pratiques mais ils affirment tous suivre la Bible.
Les grands penseurs chrétiens nous ont appris à ne pas confondre chrétiens et catholiques, ni même christianisme et catholicisme. Le catholicisme n'est pas une religion mais une Eglise alors donner un nom à tout ce foisonnement, n’à aucun sens, sauf à tromper le chrétien et à le laisser croire à toutes ces légendes qui n'ont aucun fondement solide, et rendre le chrétien figé dans des certitudes qu’il imagine universelle qui ne lui confère aujourd'hui aucune supériorité lui donnant le droit de juger la croyance des autres.
L'histoire retiendra ce paradoxe incroyable: Les plus grands manipulateurs des siècles précédents étaient tous des intellectuels pacifistes, et pourtant ils auront semé la guerre. Les guerres menées au nom de rien qui ont été à la fois les plus typiques de notre époque et les plus extrêmes de l’Histoire. Pour n'en citer que quelques-uns : L'inquisition avec la chasse aux sorciers, a presque décimé toute la population féminine d'Europe. La réforme anglaise a tué des catholiques parce qu'ils n'adoraient pas Dieu de la bonne manière protestante. Le KKK croyait suivre les ordres de Dieu en massacrant des Noirs. Et à peu près tous les dirigeants monarchiques, les médias et tous politiques ont estimé que chacun de leurs actes était ordonné par Dieu, y compris la guerre et les exécutions. Diaboliser toute une population, salir leur religion pour justifier les crimes sans oublier que les églises catholiques ont été les faire valoir des justifications morales et religieuses de toutes les atrocités commises au fil des siècles, y compris à l’encontre d’autres chrétiens, au nom du dieu d’amour et l’évangélisation civilisationnelle!
Les apologistes du catholicisme trop versés sur la déconstruction de l’Islam ne cessent de dire il n’y a aucune prophétie biblique pour annoncer une troisième révélation (Islam). Ce faisant sans cesse ces penseurs obsédés par l’amalgame, ne croissent en rien leur cause, bien au contraire, ils semblent ignoraient qu’il n’y a également aucune prophétie bibliques sur une quelconque révélation chrétienne, et les juifs n’entrevoient pas dans les Écrits hébraïque aucune identification avec Jésus le chrétien.
Toutes les hypothèses des apologistes du catholicisme n’ont en rien changé !!!!
Mais plus grave, l’Islam n’est pas une troisième révélation mais la dernière, alors si nos chrétiens croient avoir une révélation divine, je peux leur dire qu’ils se trompent !!!!
La citation suivante serait-elle d’actualité : La dernière doctrine religieuse arrivée est la vraie.
La chose la plus importante en religion et le fait qu’il n’y en aura plus de nouvelle, donc il faut que les chrétiens s’y fassent faire avec l’Islam parce que c’est le point final !
Cependant je persiste à penser que le christianisme est la certitude du symbolique (Orgueil et préjugés) par contre l’Islam repose sur la conviction que face à l’humain tout court, il y a quelque chose à penser et s’avère capable d’assumer et de porter à leur achèvement les valeurs positives des humains.
Donc l’Islam restera l’unique et le seul évangile acceptable !
