Bien que les musulmans ne soient pas en désaccord avec toute la culture chrétienne, ils ont un gros problème avec des idéologies remplies de demi vérités et de mensonges, ce qui permet de voir qu’en raison de l'arrogance et de la bigoterie, des écrits chrétiens, avec leur variété et leur multitude, restent aux yeux des musulmans, une déchéance lourde de la culture et la spiritualité.
Les déclarations et les vœux pieux des adeptes du christianisme, dont beaucoup, curieusement, soutiennent toujours que les évangiles ont été écrits par les apôtres, des disciples eux-mêmes et prétendre qui’ils étaient des «témoins oculaires». Ces affirmations apologistes sont tout simplement fausses, comme l'ont démontré à maintes reprises au cours des siècles des érudits et des scientifiques, dont beaucoup étaient chrétiens.
Un exemple typique est le cas de Justin Martyr dont la date est environ 150 AP J.-C. Ses œuvres pour la défense du christianisme contiennent des centaines de citations de l'Ancien Testament et de nombreux évangiles, apocryphes ou autres, mais il ne mentionne jamais les noms de Matthieu, Marc, Luc ou Jean. Si Justin ne mentionne jamais nominalement ces évangélistes dans ses deux apologies ou dans son dialogue avec Tryphon, écrit vers l'an 150 de notre ère, c'est une assez bonne preuve qu'ils étaient inconnus à son époque.
Il est singulier encore de percevoir qu’a l’époque du IIe et IIIe siècle, les chrétiens ne font toujours pas mention de Jésus-Christ dans des textes où il devrait figurer; c'est le cas de Cyprien de Carthage qui écrivait à son ami Donat pour l’inciter à partager sa nouvelle croyance religieuse, sans jamais mentionner le Christ des chrétiens; c'est aussi valable pour le cas de Minucius Félix auteur du « le dialogue d’Octavius». Cet ouvrage ne mentionne ni nom du Christ, ni la Septante, ni les Évangiles, ni les Apôtres.
Par ailleurs il est à noter que les dates données par les Églises pour la composition des évangiles se sont révélées complètement inexactes. Les quatre évangiles tels qu’ils sont présentés, étaient certainement inconnus des premiers pères de l'Église (avant environ 180 ans). Cela n’a aucun sens de croire qu’on peut définir un dogme entier aussi vaste et varié à travers les propos de quelques individus, qui à titre d’exemple font dire à Jésus ceci :
Si quelqu'un vient à moi et ne déteste pas son propre père et mère et femme et ses enfants et frères et sœurs, oui, et même sa propre vie, il ne peut pas être mon disciple. (Luc 14:26).
Plus qu’un culte de personnalité et surtout une bonne leçon de haine et de menace d’un chef de confession.
Pour les chrétiens, les paroles des évangiles sont des vérités incontournables, quelque chose de sacré mais pour tous ceux qui ont pris le parti de ne pas croire au caractère divin de ces écrits, ce ne sont que des infidèles et racontars. D'ailleurs comment pourrait-il en être autrement.
Ce Christ Sauveur dont on vante aujourd'hui encore et plus que jamais les vertus si exceptionnelles n'a laissé aucun écrit de sa main et son existence supposée n'est signalée par aucun témoin objectif de l'époque, juste comme un fil ridicule et construit avec aucune preuve palpable que cela ait eu lieu sauf pour reprendre la légende des Dieux antiques.
Par ailleurs quand un évangéliste qui n'avait pas connu le personnage de son vivant se met à raconter des épisodes de sa jeunesse, le lecteur peut s'attendre au pire. Aussi nous savons que Jésus Christ n’a également rien apporté, n’était-il pas un juif qui s’est rebellé contre l’ordre des pharisiens et que le type est finalement mis à mort, sa secte se répand avec le succès que l’on sait.
On peut constater que le culte de la personnalité pour le fondateur de la secte atteint, chez les chrétiens, un niveau que même le stalinisme n’égalera pas: le fondateur est proclamé «vraiment homme et vraiment Dieu». Ceux qui en doutent sont proclamés sans équivoques hérétiques.
À l'instar de ces traditions, le christianisme est totalement déséquilibré en prenant en considération que le Nouveau Testament ne contient aucun texte qui a été écrit par un témoin direct de Jésus. Et que toutes les histoires concernant Jésus dans les évangiles peuvent être retrouvé dans des traditions dans le monde antique, et des cultures entières s'étaient établies autour d'eux, des dieux anciens tant d'histoires, y compris la Transfiguration, la Descente en Enfer et l'Ascension, sont retrouvées dans les mythes d'autres dieux.
Que Jésus reste un personnage mythologique au même titre des dieux grecs, romains, égyptiens, sumériens, phéniciens, indiens ou autres, qui sont tous actuellement acceptés comme des mythes plutôt que comme des personnages historiques.
De toute évidence, les sujets du christianisme et de son fondateur légendaire sont très importants pour l’esprit et la culture chrétienne, mais il n'y a rien dans les évangiles, aucune personne, aucun événement qui puisse être attribué à des personnes apparentées aux événements ou circonstances dans l’histoire des Juifs, ces juifs tout comme les musulmans, ont rejeté également la thèse chrétienne qui fait de Jésus Fils de Dieu, une version païenne qui prévalait à l’antiquité selon laquelle des fils divins pouvaient être engendrées par des Dieux.
Les évangiles, qui forment le fondement du christianisme, se constituent donc d’une littérature antique typique, une fiction, conçue sur des légendes d'une variété de divinités et de fils de Dieu, ayant une similitude par une naissance vierge ou sont d'origine divine, ont été baptisés, ont fait des miracles, ont eu une haute moralité, ont été compatissants, ont œuvré pour le salut de l'humanité et ont guéri les malades, ont été à la base du salut de l'âme et ont été appelés 'Sauveur, Rédempteur, ont été suspendus ou crucifiés, ont été ressuscités et sont reparties vers le ciel rejoindre le Père.
Suivant cette optique, il faudrait en conclure que le christianisme n’est pas une « religion du Livre », comme le veut la formule plus simple qui recouvre certainement les monothéismes. Ce précepte convient certes au judaïsme et à l’islam. Mais, pour ce qui concerne le christianisme, elle ne convient pas. Si donc le christianisme est la religion de quelque chose, il ne peut être que la religion du Christ.
Et ben entendu le Christ n’est pas un livre. ?