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L’Eglise catholique nous a habitué à enjoliver les choses sur le summum de l'autoglorification de la croyance chrétienne, elle prétend c’est que le Saint Esprit intervient comme une sorte d’ange gardien qui l’empêche de s’égarer, pour proposer aux fidèles des modèles de vie chrétienne tout en avançant des infos biaisées et foncièrement malhonnête et essayant désespérément de rendre audible le discours pourtant insensé sur la vie de saints.
Non-sens, inventions fantastiques, contradictions, incohérences sans même évoquer les innombrables omissions de mots gênants et d'ajouts déplacés, telle est la méthode de la traduction traditionnelle depuis plus de vingt siècles.
Le christianisme était une dissidence: c'est le point essentiel à saisir avant d'aller plus loin. Cela a commencé comme une hérésie, pas comme une nouvelle religion. C'était une perversion de la doctrine chrétienne qui lui donnèrent bientôt l'apparence d'une nouvelle religion, mais ceux qui étaient contemporains de son ascension la virent pour ce qu'elle était : un déni, une adaptation déroutée et un abus du judaïsme.
Les déclarations trouvées dans les écrits de la tradition chrétienne ne constituent pas une source d'informations supplémentaires, mais juste un développement fantastique brodé par des légendes
Le culte des saints .C'est un fait:
Le cas de ces précieux médiateurs, reste vivace dans la croyance des catholiques qui relatent, entre tradition et chronique, l'existence pieuse et les gestes de croyants exemplaires, vise à démontrer le lien étroit entre les vertus et les miracles. Mais cette mise en œuvre désordonnée de saints, non exempte de supercheries, reste l'une des créations les plus originales du christianisme. L'Église a toujours présenté la sainteté comme une réalité hors du temps le saint possède des dons surnaturels de son vivant et surtout que le saint n'est pas saint parce qu'il fait des miracles, il fait des miracles parce qu'il est saint. Le saint qui est à la fois un modèle idéal pour le chrétien et un puissant intercesseur que l'on invoque dans tous les moments difficiles de la religion chrétienne, c'est ainsi que par le croyant chrétien peut volontairement évoquer : Saint Joseph pour les familles, Saint Etienne pour le courage, Saint Pierre pour l’autorité et la puissance, Sainte Rita pour les causes désespérées !!!!!!
Pour la candidature à la sainteté, la trajectoire est simple :
Le futur saint qui, jusque-là, menait une vie normale de moine ou de clerc, change brusquement de comportement, ce qu'il manifeste à son entourage par de nouvelles habitudes vestimentaires. Le changement commence par une crise qui sert de point de départ, généré par une vision ou une profonde dépression occasionnée par un traumatisme social ou psychologique. C'est alors que se déclenchent des états spécifiques, visions, extases, et assortiments redoublés.
Quand la réputation de sainteté est assurée, elle peut alors faire de modèles de vie chrétienne et servir d'intermédiaire. En quoi des saints du Moyen Age peuvent-ils être des exemples pour les hommes d’aujourd’hui!!!!!
C'est ainsi que le croyant chrétien peut volontairement évoquer : Saint Joseph pour les familles, Saint Etienne pour le courage, Saint Pierre pour l’autorité et la puissance, Sainte Rita pour les causes désespérées !!!!!!
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Le cas que je présente aujourd’hui, celui du Saint François d’Assises qui avait traité lors de sa présence auprès des Croisés en terre musulmane, l'Islam d'hérésie chrétienne en pensant que l'Islam était quelque chose de bien distinct de la foi chrétienne.
François d'Assise (Francesco d'Assisi), est un religieux catholique italien. A en croire l'Eglise Catholique, les miracles dont fut honoré ce diacre durant sa vie et après sa mort sont infiniment nombreux. Il est dit que Saint François d’Assise ne s'est pas contenté de parler mais de s’approcher des corvidés pour leur prêcher la bonne nouvelle et les évangéliser :
« Mes frères les oiseaux, vous avez beaucoup de sujet de louer votre créateur, qui vous a couverts de si belles plumes et donné des ailes pour voler en l'air pur et spacieux; qui vous nourrit et conserve, sans que vous ayez aucun souci, ni peine de prévoyance. »
Les oiseaux exprimèrent à leur façon une admirable joie; ils allongeaient le cou, déployaient les ailes, ouvraient le bec et regardaient attentivement, ils sont devenus chrétiens à son époque N’est ce pas fantastique !!!!!!.
Il avait fait une apparition sur un char de feu, il vénère tellement frère Feu qu'il refuse de souffler sur les chandelles pour l’éteindre?
La voix de jésus Christ, l’interpelle : «François, va et répare ma maison qui tombe en ruine ».
Alors qu’il était en France, il aurait sollicité un ange pour qu’il porte un sac contenant plusieurs pains aux moines du couvent en Italie. Les religieux, bloqués par la neige, tourmentés par la faim et menacés par les loups, accueillirent avec soulagement ce sac retrouvé au seuil de leur porte. ?
Il avait des plaies sanglantes et profondes dans ses mains et ses pieds, il aurait reçu les stigmates, semblables à ceux du Christ.
Or, rien n’est plus faux !!!!!
Les premiers biographes ont-ils voulu délibérément dépeignent François, chacun auteur avait modelé le récit de la vie de ce moine selon sa perspective. Les faits relatés ne sont cependant pas entièrement originaux, ce qui avait permis au Chapitre de l’ordre des Frères mineurs, réuni à Paris d’ordonner la destruction de toutes les légendes consacrées à saint François antérieures à la Légende majeure de Bonaventure de théologien, qui ait éprouvé le besoin de lisser l’image du fondateur de l’Ordre.
Durant les premières décennies après sa mort, l'ordre des Franciscains ne se soucia guère de ces textes, et c'est ainsi que de nombreux documents furent perdus. François n'avait pas fait d'études théologiques et n'était pas un lettré. Il est probable qu'aux yeux des intellectuels raffinés qui avaient pris le pouvoir à la tête des Frères mineurs, ces textes ne signifiaient pas grand-chose
Le biographe des héros de la sainteté, Giovanni Fidanza de Bagnoregio, plus connu sous le nom de Bonaventure, écrivit donc la Légende mineure sur saint François et ses miracles, dans le but d'offrir une image efficace de la sainteté propre à François, l’auteur y a retenu, l’entrevue avec le sultan. Faute d’informations sur le déroulement de l’entrevue, le biographe en avait donné une version dépouillée.
Certains historiens ont estimés que cette entrevue du Saint François est largement inspirée du récit, devenu indice, du séjour de Jean de Gorze, entre 953 et 956, à la cour du Calife de Cordoue, pendant lequel le moine tenta de négocier, au nom d’Otton 1er, une alliance, moyennant la conversion du prince musulman et de son peuple.
Bonaventure, avait dû entre temps, enrichit singulièrement sa Légende majeure.
Il est rapporté par la tradition catholique avec quelques compagnons, François d’Assise s’embarque pour Damiette, en Égypte, attaquée par les Croisés et défendue avec succès par l'armée musulmane, pour inventer un épisode ridicule dans la rencontre de Damiette, profitant d’une accalmie dans les combats, François franchit les lignes musulmanes, saisi dans un état misérable par l’Armée musulmane, il demande la faveur de rencontrer le Sultan Al-Malik al-Kâmil. Les historiens Musulmans n'en disent rien sur un tel fait, certes en quoi la visite éphémère d’un troubadour chrétien pouvait-elle faire événement et cet épisode n'avait rien d'exceptionnel. Les entretiens entre le Sultan et les membres des communautés juives et chrétiennes étaient courants et le Sultan Al-Kâmil recevait pour débattre de sujets religieux, philosophiques, scientifiques, de nombreux correspondants étrangers.
Par contre pour de nombre de commentateurs occidentaux, cette probable rencontre était la source d'un flot ininterrompu de textes et de fresques (ceuvre de Giotto) à l'habituel morceau de bravoure pour évoquer l’épreuve de feu proposer, François d’Assise aurai lance un défi aux érudits musulmans du Sultan: qu’ils entreront tous ensemble dans les flammes; celui qui en sortira indemne démontrera par ce miracle la vérité de sa foi; quant aux perdants, ils devront embrasser la religion victorieuse.
Il eut comme réponse de montrer à la Cour du Sultan son audace à faire le premier pas.
François d’Assise propose alors d'entrer seul dans le feu; mais, à en croire la version de Bonaventure qui garde le silence, il semblerai qu’il ne l’avait pas fait !!!!!!!
Paul Moses, ancien rédacteur en chef de Newsday City, auteur de Saint et du Sultan, raconte en 1219, alors que se déroulait la cinquième croisade, François traversa les lignes ennemies pour obtenir une audience avec le Sultan Malik al-Kamil, souveraine d'Égypte. Les deux hommes ont parlé de guerre, de paix et de foi.
A son retour chez lui François d’Assise avait proposé que son Ordre des Frères Mineurs vive en paix parmi les adeptes de l'Islam, un appel révolutionnaire au-delà des différences légitimes des dogmes et des rites qui ont amené François d’Assise à une rencontre avec le Sultan Al-Kamil, et comment cette rencontre a marqué sa vie et ses écrits, inspirée de son entretien avec le sultan.
C’est bien sur sans compter sur la biographie du Sultan Al-Kamil qui avait été élevé pour être un dirigeant et éduqué avec les compétences militaires et la préparation intellectuelle nécessaires pour les dirigeants en cette période, il avait appris à réciter le Qur’an et a étudié la loi islamique et les sciences religieuses. Le sultan était un homme cultivé et instruit. L'historien musulman al-Maqrizi a écrit : «Sultan Al-Kamil aimait beaucoup les hommes savants, préférant leur société… Il aimait les discussions avec les théologiens musulmans et avait un bon nombre de problèmes curieux de jurisprudence et de grammaire avec lesquels il qui répondit à juste titre, il s'avança et leur accorda sa faveur »
Nous savons que le Sultan Malik al-Kamil était particulièrement attiré par un poète soufi de son époque, 'Umar ibn al-Farid, appelé « le prince des amoureux » en raison de son désir sensuel de la présence de Dieu et c’est dans cet ordre que le Sultan avait accordé un intérêt apparent pour François le troubadour de Dame Pauvreté, dans son apparence, ses manières et son discours, pourrait très bien être dû à sa ressemblance avec les fuqara – «les pauvres», les mystiques de l'Islam appelés soufis.
Le Sultan. Al-Kamil a grandi dans une société musulmane multi religieuse, dans laquelle juifs et chrétiens maintenaient leurs propres lois, coutumes et lieux de culte. La présence de diverses religions était tout à fait ordinaire et existait déjà sur ces terres depuis des siècles. Ni les groupes chrétiens ni juifs n'avaient disparu avec l'arrivée de l'islam, mais continuaient à mener leur vie religieuse. Les membres de la société, quel que soit leur groupe religieux, pratiquaient le commerce, l'agriculture et participaient à une vie économique, culturelle et artistique partagée. Les juifs et les chrétiens effectuaient des services gouvernementaux et vivaient par les musulmans.
En tant que dirigeant à part entière, le Sultan Al-Kamil a acquis une réputation parmi les chrétiens coptes d'Égypte pour la tolérance et la justice, pour avoir écouté leurs préoccupations et jugé équitablement, à plus d'une occasion contre les revendications des musulmans. Les chroniques coptes relatent ces actes de justice et de tolérance, ainsi que le fait qu'il était bien informé de leurs affaires.
Ce qui est intéressant c’est que dans l’histoire de ce diacre, cette visite lui a coûté de gros efforts du fait de sa pauvreté, de la distance et des différences de langue, de culture et de religion, fut impressionné par le respect que les musulmans portaient à Allah, au respect de leur croyance et par leur fidélité à leur prière, fidélité qui demeure à ce jour.
En conclusion je n’y vois rien de moralisateur, dans l’altitude de ce diacre François d’Assise chantre de la dame pauvreté, J’y trouve plutôt les signes d’une aliénation mentale, d’orgueil et de préjugés et non pas les signes de l’expression d’une quelconque foi rationnelle, juste un conte de fée pour enfants Catholiques. !!!!
