La Bible, la «parole de Dieu» a toujours été présentée comme un message d’amour et de paix.
Quelle question!, Bien évidemment que le christianisme qui est le plus garant du respect des croyances et de la liberté de culte.
Encore faut-il ne pas insulter notre intelligence en se posant ce genre de question, pourtant limpide comme l'eau de roche.
Eh bien, parlons-en. L’Ancien Testament n’est qu’une énumération de châtiments divins, de vengeances, de conflits et de massacres.
Mais, ne conseille-t-on pas de lire le Nouveau Testament. Le message du Christ est vraiment un message de paix et d’amour.
Vraiment?
Au départ il faut bien signaler que la Bible est, paraît-il, la parole de Dieu. Il ne saurait donc y avoir deux paroles contradictoires: l’une pour l’Ancien Testament, l’autre pour le Nouveau. La Bible est une.
Et le croyant n’a pas à faire de distinction entre ces deux parties. Ce que dit le Nouveau Testament ne saurait corriger ou atténuer ce que dit l’Ancien.
Il y a, au demeurant, dans le Nouveau Testament, suffisamment de références permettant d’être édifié sur les sentiments pacifistes du Christ et de ses disciples.
Qu’on en juge:
Tout d’abord . Jésus, dit le Messie, dit le Bon Berger, oint par l'Esprit Saint pour sa mission rédemptrice, il est le Serviteur souffrant, qui « donne sa vie pour racheter la multitude » (Mt 20, 28).: avait dans ses enseignements dit :
«Je suis venu jeter un feu sur la Terre» (Luc 12:49).
«Ne pensez pas que je suis venu apporter la paix sur la Terre; je suis venu apporter non la paix, mais l’épée» (Mat. 10:34).
«Que celui qui n’a point d’épée vende son vêtement et en achète une» (Luc 22:36).
Doux Jésus!
Venir douter sur une telle question c'est venir insulter l'histoire, la conscience, l'intelligence et toute l'humanité car ce qui est claire comme l'eau de roche ne peut en aucun cas être cacher ou le nier.
A-t-on assez entendu parler des prétendues valeurs chrétiennes. Comme si le simple fait d’être croyant prédisposait naturellement à une sorte de sainteté, la bonté, la générosité, l’honnêteté, la probité, l’humanité et autres valeurs humaines ne peuvent-elles pas se manifester sans le recours obligé à suivre Jésus Christ, le sauveur.
Le rapport entre l'Église et la violence reste ambigu. Si elle motiva certain combat au nom de la justice et de la liberté de conscience (reconquête de Jérusalem que les Musulmans conquérants avaient interdit aux pèlerins chrétiens) c’est juste en soufflant le froid et le chaud, prêchant le vrai et le faux, tantôt tolérants et tantôt farouches, tantôt pacifistes et tantôt va-t-en-guerre, queles «serviteurs de Dieu» se déterminent toujours selon les intérêts bien compris de la sainte Eglise universelle et ad majorem Dei gloriam.