Le poisson, Ichtus en grec, est un symbole chrétien à double sens. Il signifie le Christ et la vie en abondance promise aux chrétiens mais aussi le chrétien romain lui-même : les chrétiens étaient appelés les pisci : les poissons, les vivants.
Ce poisson est un cryptogramme, une sorte de code de reconnaissance, de code secret qu'utilisaient quelquefois les chrétiens des premiers siècles dont la langue principale était le grec.
Ce symbole fût retrouvé dans les catacombes où il était utilisé pour se rassembler lors des violentes répressions qu'exerçaient les autorités romaines de l'époque à l'encontre des premiers chrétiens.
Le seul fait de s'affirmer chrétien à cette époque, était synonyme tout simplement de persécutions, voire de condamnation à mort.
Ce symbole signifiait que le chrétien d'alors vivait différemment de ses concitoyens qui pour leur part étaient attachés à d'autres dieux, d'autres idoles.
Mais au fait, qu'est-ce au juste être chrétien ?Etre né dans un pays christianisé ?
·Etre membre d'une famille chrétienne ?
·Avoir été baptisé ?
·Avoir fait sa confirmation, sa communion ?·
-Aller à l'église ? !
Beaucoup peuvent exhiber un symbole, en l'occurrence ce poisson et ne pas vivre en conformité mais on reconnaît l'arbre à ses fruits comme il est dit bibliquement. Ce cryptogramme soit devenu une sorte de faire-valoir, de passe-partout et que certains débordements , font que le signe du poisson soit l'objet de bien des regards critiques et sceptiques attribués en partie et parfois à tort ou à raison au monde chrétien soit disant évangélique
A travers le symbole du poisson, cette série de dessins nous décrit l'identité et l'attitude du chrétien.
Le chrétien Évangélique :
Oui, un chrétien ordinaire, ouvert, qui sait écouter, qui est tolérant, qui fait envie, qui est le "sel de la terre*, qui témoigne avec le sourire et une joie sincère...
Un chrétien qui se lie d'amitié aussi avec des non chrétiens !
Il peut être aussi un chrétien habituel parce qu'il fait comme tout le monde, qui est toujours d'accord avec tout, qui est gentil mais qui n'ose pas exprimer un avis personnel, qui sourit mais ne manifeste pas d'amour concret.
Le chrétien exalté :
Lui il fait peur, on s'en méfie parce que ses émotions sont toujours à fleur de peau. Il s'excite pour n'importe quoi, il n'a de contact avec Dieu qu'à travers des manifestations émotionnelles exaspérées; il a peur du silence et voudrait que tout le monde s'excite comme lui, sa haine pour les autres est plus imagée.
Le chrétien conservateur :
On aimerait qu'il découvre que la Grâce a remplacé la loi. Il est sincère, mais sa peur du changement, son amour des lois et sa facilité à juger autrui, enlèvent toute fantaisie et tout charme à sa vie chrétienne. On a envie de le secouer, de lui fournir un ouvre-boîte pour qu'il découvre la liberté et la joie. Ca, c'est le mauvais conservatisme qu'on appelle légalisme. Il sent l'huile rance. Mais il défend des valeurs qui ne doivent pas être contestées. Pour les choses secondaires de la vie de l'église, il est souple; pour toutes sortes de détails pratiques, il laisse à chacun la liberté de faire comme ceci ou comme cela...
Par exemple, pour l'essentiel, il est un conservateur intransigeant.
Le chrétien Orgueilleux :
On se méfie de lui car il est agressif et attaque à coup de versets bibliques pour forcer à voir les choses comme lui. Il pense être le détenteur de la vérité et il l'impose sans amour. Utiliser la Bible pour matraquer de vérités.
Le chrétien du dimanche :
Il y a plusieurs définitions du chrétien du dimanche. Rien à voir avec celui qui, fidèlement, vient au culte chaque dimanche.
Il s'agit plutôt de celui qui fait semblant d'être chrétien le dimanche et qui n'est pas du tout chrétien le reste de la semaine.
Autre définition : celui ou celle qui reste dans son bocal chrétien, qui ne connaît rien d'autre que sa communauté, rien d'autre que la rencontre du dimanche matin. Tout le reste de l'intéresse pas ! Il n'a aucun contact avec les non chrétiens et le monde extérieur.
Le chrétien qui se donne :
C'est un chrétien qui se donne à son prochain, qui rend service, qui peut ainsi redistribuer autour de lui ce qu'il reçu. Il est généreux, il ne compte pas
Mais comme le dessin le montre très bien, il faut faire attention.
S'il exagère et n'a pas de discernement dans sa manière d'être généreux, il risque d'arriver rapidement au "burn out", à l'épuisement. Il est beau de se donner, mais il ne faut pas se casser, les hommes de l’Eglise sont dans cette catégorie ce dont ils ont besoin particulièrement de soigner leur relation personnelle avec Dieu, en prenant du temps pour la prière et pour la lecture de la bible.
Le chrétien qui ne veut pas se mouiller :
C'est un chrétien qui dit: "Moi j'ai pas besoin d'église, pas besoin des autres chrétiens; je lis ma Bible et je prie seul chez moi; Dieu me suffit !"
Puisqu'il est individualiste son temps et son argent lui appartiennent et il ne les partage pas. C'est un chrétien hors église, hors engagement !
Le chrétien anxieux :
Voilà un chrétien partagé, inquiet; il ne sait pas s'il est chrétien ou athée, ou agnostique. En tous cas, il n'est ni pour ni contre, bien au contraire. Il se sent coupable; il sait que Dieu existe mais ne veut pas prendre le risque, en le rencontrant, de perdre le confort et les joies de la vie. Il a peur de perdre sa liberté en s'engageant, peur de dépendre des autres. Il a peur de Dieu et reste à distance.
Le chrétien juvénile :
Le chrétien adolescent, dans une église, cela se remarque; rien à voir avec son âge; il peut avoir 20, 40 ou 60 ans; peu importe son âge, il a des attitudes d'adolescent; il est agressif, il critique, il sait tout, il a toujours en tête les cours de son catéchisme, ce qui lui donne un visage évangélique plein de haine. Il se moque des conventions et n'a pas peur du ridicule. Il est remuant, il aime provoquer, il fait bouger les choses.
La chrétienne soumise :
Pour la femme, la soumission est beaucoup plus facile, à son mari c’est plus évangélique.
Le chrétien ami de Dieu :
Dieu n'est pas à disposition pour assouvir les caprices En effet Dieu protège, bénit, encourage, aime, nourrit, soutient, fortifie, renouvelle... celui qui se confie en lui !
le chrétien de l’arrangement :
Le chrétien que voilà aime tout ce qui est nouveau; il aime surtout ce qui douteux et dangereux. Il aime frôler les limites et prendre des risques. C'est pour cela qu'il touche à tout.
Convaincu de son courage, il mord à pleine dent jusqu'au jour où il est accroché par son pire ennemi, l’égoïsme chrétien.
Le faux chrétien :
Le faux chrétien,
Il a toujours été à l'église, toujours fait comme le reste de la famille; il a suivi l'école du dimanche, il a fait son catéchisme; tout le monde pense qu'il est un chrétien authentique; lui aussi, jusqu'au jour où il fait une découverte désagréable et se dit : "Mais... je n'ai pas une vraie foi personnelle...
Conclusion :
Le poisson ne fait le chrétien, ni la croix d'ailleurs
il est donc erroné de faire appel à la foi pour prouver le sacré, pour ceux qui cachent la tête sous le sable afin de ne pas connaître la vérité. Mais selon une foi aveugle de nombreux chrétiens préfèrent mettre l’accent sur le symbolisme contenu dans les textes
il est donc erroné de faire appel à la foi pour prouver le sacré, pour ceux qui cachent la tête sous le sable afin de ne pas connaître la vérité. Mais selon une foi aveugle de nombreux chrétiens préfèrent mettre l’accent sur le symbolisme contenu dans les textes
Mais tout est symbolique !